Livet, Stanislas-Fortuné (1808-1860)

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Fils de Jean Joachim Livet (1783-1812), professeur de mathématiques à l'école royale d'artillerie du duché de Varsovie, et de Marguerite Husson (1789-?) son épouse, Stanislas Fortunat Livet nait à Chlewiska en Pologne le 24 octobre 1808. La famille Livet s'agrandit d'un second fils, né à Nancy, lieu de naissance de la mère Marguerite Barbe Husson (1789-), peu de temps après les décès du père et du grand-père, survenu à Varsovie en 1812.

Après avoir suivi des enseignements à Nancy au Collège royal, Charles Stanislas Fortunat - on trouve aussi le prénom Stanislas Fortuné - devient admis à l'École polytechnique en 1825. Il opte ensuite pour le génie et sort sous-lieutenant en 1829 de l'école d'application de Metz, dans la spécialité du génie. Sous Charles X, il fait partie de l'expédition d'Alger de 1830 et prend part au siège qui conduit notamment à la prise du Fort l'Empereur, au sud de la cité. En 1832, lors de la Monarchie de Juillet, Livet combat au siège de la citadelle d'Anvers, sous le commandement du général Haxo. A l'issue de cette bataille et d'une série de traités, les Belges acquièrent leur indépendance des hollandais. Livet est récompensé de la légion d'honneur à Metz, en 1833. Vers 1833, Stanislas Fortuné Livet épouse Blanche Adélaïde Clément.

En 1834, Livet intègre l'état-major de l'école d'application de l'artillerie et du génie. De 1838 à 1844, il enseigne aux élèves de l'école d'application la géodésie et la topographie. Il développe également une expertise dans le domaine de la gnomonique et de la construction de cadrans solaires. En 1839, parvenu au grade de Capitaine, il publie chez Mme Thiel son traité de gnomonique. Livet devient membre de l'Académie de Metz et participe aux réunions en 1842, 1843 et 1844.

Des travaux particuliers sont menés ces deux années à l'Académie, visant à cartographier la direction des étoiles filantes, alors appelées météores. Une Commission de météorologie est créée dans le but d'observer les azimuts et brillances. En 1842, Livet devient remplacé par Goulier pour les enseignements de topographie à l'école d'application. En 1843, il est secrétaire de l'exposition des produits industriels de la Moselle et récompense à ce titre les vitraux de Laurent-Charles Maréchal (1801-1887). Il devient ensuite affecté à Besançon en 1844.

Livet demande ensuite sa mise à disposition du ministère de la marine. Il est en 1845 nommé chef du génie à Mayotte. En 1849, il est nommé Chef de Bataillon. Il devient ensuite affecté à Paris en 1852, lors du Second Empire, Chef du génie de la chefferie du sud. Livet est fait Officier de la légion d'honneur en 1854. Il s'engage ensuite sur une mission en Chine, avec le grade de colonel, commandant en chef du génie. Stanislas Fortuné Livet décède le 3 octobre 1860 à Tien-Tsin (Chine), à l'âge de 52 ans, affecté de dysenterie. Sa veuve habite alors Paris.

La France se trouvait alors engagée dans la Seconde guerre de l'opium (1856-1860), et le siège de Pékin était alors mené, conjointement avec les troupes britanniques. La déclaration de décès est faite à Pékin en octobre 1860, transcrite en 1867 à la demande du Ministère de la Guerre dans les registres français à Saint-Menges, petite commune des Ardennes au Nord de Sedan.
Prénom et nom de naissance
Stanislas-Fortunat Livet
Prénom
Charles Stanislas-Fortuné
Nom de famille
Livet
Autre libellé
Stanislas-Fortunat Livet
Année de naissance-décès
1808-1860
Année de naissance
1808
Année de mort
1860
Époux(se) ou conjoint(e)
Clément, Blanche Adélaïde
Formation
Collège royal de Nancy
École polytechnique
Profession
Topographe
Militaire
Domaine d'activité
Topographie
Gnomonique
Astronomie
Nom dans la base
Livet, Stanislas-Fortuné (1808-1860)

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Titre Classe
École d'application de l'artillerie et du génie (1802-1870) Organisation