Gosselin, Théodore-François (1791-1862)
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Description
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Membre d'une célèbre famille, les Rolland-Gosselin, Théodore-François Gosselin nait à Rouen le 10 juin 1791 d'un père négociant, mercier et tapissier. Il ne doit pas être confondu avec l'historien Théodore Gosselin dit Georges Lenôtre (1857-1935). En 1810, Gosselin est admis à l'École polytechnique dans une promotion qui compte cent soixante-sept élèves. Il en sort major en 1812 et fait alors le choix d'une carrière militaire dans le génie. Après six mois de cours à l'École d'application de Metz, il prend part aux campagnes napoléoniennes de 1813 en qualité de lieutenant du génie. Il est affecté successivement en Bavière, prend part aux batailles de Leipzig et de Hanau (octobre 1813), puis se trouve à Metz lors de la première Restauration en mai 1814. Suite aux Cent-Jours, il devient affecté à Brest, puis Morlaix, Brest et Cherbourg. Vers 1815, Théodore Gosselin épouse Félicité Le Tendre, native de Brest. Après plusieurs affectations à Dieppe et Cherbourg, Théodore Gosselin reçoit la légion d'honneur en 1825 (non affichée dans la base Eleonore).
Puis Gosselin est nommé à Metz, pour commander une compagnie du génie. En 1826, il intègre l'état-major de l'École d'application et seconde tout d'abord Poncelet dans ses enseignement de mécanique à l'École d'application. Son cours de mécanique en trois parties parait en trois volumes de 1828 à 1830. Membre de l'Académie de Metz en 1827, Gosselin présidera en 1832-1833. Il écrit à ce titre "Rapport sur les cours industriels pour 1832", paru dans les Mémoires la même année. Membre du génie, il devient professeur de mécanique à l'École régimentaire d'artillerie. A l'École d'application, il enseigne l'art militaire, la géodésie et la topographie à partir de 1833, la mécanique étant plutôt réservée aux professeurs issus de l'artillerie. En 1835 à l'Académie de Metz, Gosselin soutient Poncelet dans sa querelle avec Bergery.
Nommé en 1841 commandant de l'École régimentaire du génie, il passe ensuite chef du génie, et devient affecté successivement à Châlons-sur-Marne et à Verdun. Il prend sa retraite de militaire en 1849 avec le grade de colonel, pour s'établir à Metz. Gosselin publie sur une variété de sujets, parmi lesquels le pont-levis Derché, le tracé graphique des tranchées, son cours de topographie, la gnomonique, la poudre et l'astrophysique, sur la densité terrestre. Son activité à l'Académie est poursuivie jusqu'à son décès survenu le 14 février 1862, à l'âge de 70 ans.
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Source
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https://gw.geneanet.org/garric?lang=fr&n=gosselin&oc=0&p=francois+theodore
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Mécanique industrielle, volume 1, 1827-1828
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Mécanique industrielle, volume 2, 1828-1829
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Mécanique industrielle, volume 3, 1830
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Rapport sur les cours indusriels pour 1832, par M. Gosselin, 1832
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Notice sur M. le colonel Gosselin, par M. Susane, 1861
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Prénom et nom de naissance
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Théodore-François Gosselin
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Prénom
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Théodore-François
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Nom de famille
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Gosselin
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Année de naissance-décès
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1791-1862
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Année de naissance
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1791
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Année de mort
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1862
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Époux(se) ou conjoint(e)
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Le Tendre, Félicité (1792-?)
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Formation
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École polytechnique
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Profession
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Militaire
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Professeur de mécanique
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Professeur de géodésie
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Enseignant
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Domaine d'activité
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Mécanique
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Géodésie
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Art militaire
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Gnomonique
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Distinction reçue
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Légion d'honneur
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Nom dans la base
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Gosselin, Théodore-François (1791-1862)