Chanoines réguliers de la Congrégation de Notre-Sauveur (1623-1791)
Contenu
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Type d'organisme
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Ordres monastiques et religieux
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Domaine d'activité
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Enseignement secondaire
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Description
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La congrégation des chanoines réguliers de Notre-Sauveur est fondée par Saint Pierre Fourier en 1623. Dans la première période, le projet éducatif de Fourier insiste sur les petites écoles. Celles-ci furent ensuite confiées à des instituteurs laïcs puis abandonnées aux communautés d’habitants. Durant la première moitié du dix-huitième siècle, marquée par la stabilité sinon la stagnation, les abbayes deviennent le véritable centre de la congrégation et se lancent dans des constructions prestigieuses. Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, de grands collèges jésuites sont repris par la congrégation devenue essentiellement lorraine. Parmi ceux-ci, les collèges de Nancy, Épinal, Pont-à-Mousson et Sarre-Union (Sarrebourg) sont repris. Historiquement, les chanoines enseignèrent dans plusieurs collèges dont Aoste (1643-1748), Saint-Mihiel (1644-1791), Toul (1678), Lunéville (1727), Metz (1755), Pont-à-Mousson (1776), Nancy, Épinal, Sarre-Union.
Mais l'enseignement ne constituait qu'un des aspects de la congrégation. L'institution tenait également des abbayes ainsi qu'un hospice à Nancy. Avec Joseph de Saintignon, élu général de la congrégation en 1759, les chanoines de Saint-Sauveur deviennent progressivement une communauté de clercs séculiers voués à l’enseignement. L'ordre est dissout en 1791. La Révolution apporte une sécularisation que la plupart y compris Saintignon acceptent en Lorraine.
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Année de création - fermeture
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1623-1791
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Année de création
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1623
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Année de fermeture
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1791
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Titre
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Chanoines réguliers de la Congrégation de Notre-Sauveur (1623-1791)