-
Description
-
Les Gardeur-Lebrun sont une famille d'origine messine dont plusieurs membres se sont montrés actifs, dans les domaines de l'enseignement des mathématiques, de l'architecture, de l'artillerie et du génie, des ponts et chaussées. Né à Metz en 1677 et décédé en 1751, Sébastien Gardeur, est maître charpentier, entrepreneur pour la municipalité et les particuliers. Sébastien Gardeur prend part en tant qu'entrepreneur aux chantiers menés pour l'embellissement et l'amélioration des infrastructures de la ville, à l'initiative du Maréchal de Belle-Isle (1684-1761). Il travaille notamment avec l'architecte Louis de Cormontaigne (1696-1752) pour élaborer plusieurs édifices.
Le fils de Sébastien, Louis Gardeur, nait en 1714 à Metz. Suite à la quasi-faillite du père qui s'était endetté avec le système de Law (1720), il s'engage en 1734 dans le régiment-Dauphin dragons qui était à l’armée d'Italie. Il participe notamment aux batailles de San Pietro et Guastalla. De retour à Metz en 1755, il ouvre une école de mathématiques et de dessin, puis obtient le poste de professeur de mathématiques à l'École royale d'artillerie. Sous la direction de Jacques-François Blondel (1705-1774), il participe aussi à la construction de la place d'Armes de Metz. Louis Gardeur ajoute à son patronyme le nom de "Le Brun", en référence à la couleur de sa barbe, surnom donné pendant les campagnes menées en Pologne et en Italie. Il s'agissait de se démarquer de cousins de même patronyme. De son mariage, en 1738, naissent au moins dix enfants dont certains vont se montrer actifs dans les domaines de l'architecture, de l'enseignement des mathématiques, du génie civil et militaire, à Metz, Paris et dans d'autres villes.
Un autre fils de Sébastien, Pierre Gardeur, appelé Gardeur-Lebrun lors de la Révolution, nait à Metz en 1824. Il part à Paris et devient engagé dans le corps royal des Ponts et Chaussées. Après un parcours mené en fin de carrière à Versailles, il est nommé Inspecteur des ponts et chaussées royal, plus haut grade possible dans le corps. Il se montre favorable aux idées révolutionnaires. Âgé de 76 ans, il devient membre en 1800 (an IX) du Conseil de Perfectionnement de l’École polytechnique. Oncle et neveux se croisent à polytechnique.
On a donc la généalogie :
- Gardeur, Sébastien (1677-1751), maître charpentier, entrepreneur, avec Anne Noël (?-1749) dont :
-- Gardeur-Lebrun, Louis (1714-1786), entrepreneur, professeur de mathématiques à l'école d'artillerie de Metz
---Gardeur-Lebrun, Charles (1744-1801), éducation des princes d'Orléans, inspecteur des élèves à l'école polytechnique, de 1794 à 1801
---Gardeur-Lebrun, Claude (1745-1828), professeur de mathématiques à l'école d'artillerie de Metz, inspecteur des élèves à l'école polytechnique
-- Gardeur-Lebrun, Pierre (1724-1812), aussi Lebrun-Gardeur, inspecteur général des ponts et chaussées à Versailles, de 1788 à 1803, membre du Conseil de perfectionnement de l’École polytechnique en 1800 (An XI), avec Marie Louise Thérèse Rofron (1751-?)
---Gardeur-Lebrun, Augustine Louise Thérèse (1783-1850)
--Fils inconnu de Sébastien (mort jeune ?)
--Fille inconnue de Sébastien
-
Nom de famille
-
Gardeur-Lebrun
-
Distinction reçue
-
Rue à Metz
-
membre
-
Gardeur, Sébastien (1677-1751)
-
Gardeur-Lebrun, Louis (1714-1786)
-
Gardeur-Lebrun, Pierre (1724-1812)
-
Gardeur-Lebrun, Charles (1744-1801)
-
Gardeur-Lebrun, Claude (1745-1828)
-
Gardeur-Lebrun, Maximilien (1747-1807)
-
Gardeur-Lebrun, Christine (1749-?)
-
Gardeur-Lebrun, Georges (1750-1817)
-
Gardeur-Lebrun, Jean-Baptiste (1783-1816)
-
Gardeur-Lebrun, Charles (1785-1810)
-
Gardeur-Lebrun, Auguste (1790-1862)
-
Gardeur-Lebrun, Antoine (1795-1880)
-
Nom dans la base
-
Gardeur-Lebrun (famille)