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Type d'organisme
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Écoles militaires
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Domaine d'activité
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Enseignement militaire
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Génie militaire
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Description
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Les écoles régimentaires forment les hommes de tous grades jusqu'aux sous-officier. Les sous-officiers reçoivent une instruction qui peut aller jusqu'à la préparation à l'École polytechnique, à laquelle ils ont le droit de se présenter jusqu'à 25 ans. Les salles de cours du génie sont localisées à la citadelle. Les sous-officiers, soldats, mineurs, sapeurs et trains du génie, les fils de soldat élevés aux frais de l'État et figurant sur les cadres de l'armée, y apprennent « la lecture, l'écriture, l'arithmétique et tous les devoirs d'un bon et loyal défenseur de la patrie » (Annuaire de l'état militaire de la France pour 1834). Une instruction théorique et pratique est ainsi dispensée . De 1816 à 1870, les régiments du génie accompagnés de leurs écoles sont au nombre de trois, localisés à Metz, Montpellier et Arras. Les régiments changent de garnison tous les quatre ans et les professeurs de mathématiques, comme par exemple Houdiard peuvent aussi passer d'une école à l'autre, à l'occasion d'une promotion.
En mars 1818, le général Sabatier (1773-1842) ainsi que Jean-Baptiste Day (1777-1824) propagent à l'école régimentaire du génie les méthodes de l'enseignement mutuel. Le Journal de l'Éducation de mars 1818 relate :
" Le général Sabatier, commandant du génie, et M, Prost, colonel du régiment du génie de Metz, ont visité les deux écoles [mutuelles] précédentes et se sont convaincus de l'extrême avantage de la méthode d'enseignement mutuel, pour l'instruction des soldats. Ils ont formé une école pour les sapeurs [soldats du génie], sous la direction de M. Day : Dans les premiers temps, ces militaires ont eu des enfans pour moniteurs; mais bientôt les plus instruits ont servi de moniteurs aux autres: En ce moment cette classe est de quarante hommes.
Des militaires de quarante-cinq ans,étrangers aux premières notions de la lecture et de l’écriture, ont vaincu en peu de semaines des obstacles qui leur avaient semblé jusqu'alors insurmontables. Une vive émulation règne parmi eux. Il est vrai que plusieurs d'entre eux recommandables par de longs et honorables services, ainsi que par une conduite sans reproche, n’attendent que le moment où ils seront parvenus à la huitième classe pour obtenir dans leur régiment un nouveau grade, Quatre de ces militaires sont décorés de la légion d'honneur; un nouveau grade sera pour eux une fortune et il la devront à la méthode qui leur aura procuré le bienfait de l'instruction. On forme en ce moment, dans un des bâtimens du génie , une école pour deux cents élèves de cette arme. Le général Sabatier que la nouvelle société vient de nommer son directeur , hâte les travaux de cette construction qui est autorisée par Son Exc. le ministre de la guerre."
Cependant, Day décède en 1824 et le niveau d'instruction de la population augmente. L'encadrement de l'école devient composé du chef de bataillon commandant l'école, de son adjoint (un capitaine) et de trois professeurs : mathématiques, grammaire et écriture, dessin. La structure ne changera pas jusqu'en 1852, où l'encadrement s'étoffera d'un second capitaine adjoint et de deux gardes. En 1831 et 1836, les cours de mathématiques sont professés par Émile Debrun. Les bâtiments neufs de la caserne Ney deviennent construits de 1841 à 1844 pour remplacer les anciens bâtiments. De 1845 à 1853, Houdiard enseigne les mathématiques à l'école régimentaire du génie. Professeur de dessin Galliot (ou Gallyot) en 1833 et 1836, puis Lamare en 1868. Une école régimentaire d'artillerie existe également à Metz.
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Année de création - fermeture
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1816-1870
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Année de création
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1816
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Année de fermeture
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1870
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Titre
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École régimentaire du génie de Metz (1816-1870)
Ferry, Claude Joseph (1756-1845)
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