Petit séminaire à Sainte Glossinde (1807-1830), rue d'Asfeld (1830-1854) et Montigny-Lès-Metz (1854-1969)

Contenu

Autre libellé
Séminaire Saint-Louis
Petit Séminaire Saint-Louis de Guonzague
École secondaire ecclésiastique
Ensemble scolaire Jean-XXIII
Type d'organisme
Séminaires
Écoles catholiques
Domaine d'activité
Enseignement secondaire
Description
Le petit séminaire est tout d'abord formé en 1807 dans les bâtiments de Sainte-Glossinde, dans l'actuel Évêché. Suite au Concordat, signé par Napoléon Ier, l'enseignement religieux privé devient de nouveau autorisé. Cette école secondaire catholique, équivalente au lycée, forme alors des élèves, du secondaires aux classes de philosophie, et accueille des pensionnaires. Les mathématiques sont enseignées tout au long du cursus. La physique et particulièrement la mécanique sont enseignées en seconde année de philosophie, tout comme au lycée impérial.

En 1830, l'école devient transférée à la suite du Grand séminaire, dans des bâtiments construits rue d'Asfeld acquis par Mgrs Jauffret et Besson au profit du diocèse. L'abbé Chaussier y est professeur de mathématiques et de physique. En 1836, mentionne l'annuaire Verronnais. Les mathématiques sont enseignées en quatre cours: 1° cours préparatoire d’arithmétique; 2° arithmétique raisonnée; 3° algèbre; 4° géométrie et trigonométrie. Le cours de philosophie se donne en deux années, dont la seconde instruit aux sciences physiques. Celle-ci comprend la physique, à laquelle sont ajoutées des notions de chimie générale, de minéralogie, de géologie et d'astronomie. La fréquentation augmente progressivement en 1830.

En 1836, l'abbé Chaussier enseigne la physique et Duroy les mathématiques. Le premier publie notamment en 1838 à Metz chez Collignon "Éléments de calcul arithmétique, suivi de notions élémentaires de géométrie pratique". Il poursuivra ses publications à Metz jusqu'en 1894, sur des sujets comme le plain-chant et l'histoire messine. De 1834 à 1854, l'abbé Maréchal enseigne au Grand séminaire et au Petit séminaire les mathématiques et l'astronomie. Il devient secondé, de 1847 à 1884, par l'abbé Fleck.Trois cents élèves suivent les enseignements vers 1850.

Estimant les locaux du petit séminaire rue d’Asfeld trop exigus, Mgr Dupont des Loges, évêque de Metz de 1842 à 1886, achète en 1845 un domaine localisé à Montigny-les-Metz. Une souscription permet d’étendre la surface disponible en rachetant des terres voisines. Charles Gautiez (1809-1856), architecte diocésain, dresse les plans des bâtiments. Faisant suite à la loi Falloux de 1850 qui favorise la création d'écoles privées religieuses, les travaux commencent en 1851 pour s'achever en 1854, date de la première rentrée. L'école est nommée Petit Séminaire Saint-Louis de Guonzague, abrégé en Séminaire Saint-Louis. Elle comprend les salles de classe, des dortoirs et chambres des professeurs, des cuisines et le réfectoire, une chapelle et d’autres lieux de prière.

la guerre de 1870-1871

En 1873 la loi impose que l’enseignement se fasse en allemand, soumet les programmes, la formation et la nomination des professeurs à l’agrément de l’état.

transformation en gymnase 1876-1884 - le gymnase épiscopal 1884-1914 - la première guerre mondiale 1914-1918

Grand incendie le 6 juillet 1922 qui détruit la plus grande partie du bâtiment. Mgr Pelt, évêque de Metz de 1919 à 1937, qui avait été lui-même élève du petit séminaire de Montigny organise la reconstruction.

entre deux guerres 1919-1939
la seconde guerre mondiale 1939-1945
le Petit Séminaire depuis 1945.

le centenaire en 1954

L’Ensemble scolaire Jean-XXIII prend en 1970 en succession du Petit Séminaire.
Année de création - fermeture
1854-1969
Année de création
1854
Année de fermeture
1969
Titre
Petit séminaire à Sainte Glossinde (1807-1830), rue d'Asfeld (1830-1854) et Montigny-Lès-Metz (1854-1969)
Employé, affecté, membre
Chaussier, F. abbé
Duroy
URI de l'item dans les bases Idref, catalogue.bnf.fr, isni, Wikidata
https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11721750n
https://www.wikidata.org/wiki/Q28026124