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Description
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Dominique Mâcherez nait à Metz en 1785 dans une famille modeste. Il peut cependant assister aux cours donnés à l'École centrale de la Moselle, puis suit les enseignements de Dupleit, un prêtre devenu séculier de l'église Saint-Martin. En 1806, il est nommé maître d'étude au lycée de Metz. Il devient également en parallèle maître d'une pension, promue en pensionnat en 1825. Devenu au lycée professeur, il va enseigner grammaire et littérature jusqu'en 1856. Dominique Mâcherez épouse en 1813 Marie-Louise Pardon.
En 1819, il devient membre fondateur de la deuxième académie de Metz, nommé secrétaire en 1836-1837. En feuilletant les procès-verbaux des premières séances, on en apprend davantage : « Depuis longtemps, y lit-on, plusieurs personnes avaient conçu le projet de former une société d’amis des lettres, sciences et arts“ ». Ce fut au domicile de Dominique Macherez, un jeune « maître de pension », qui habitait au 15, quai Saint-Pierre (aujourd’hui quai Félix-Maréchal), que tout commença le 14 mars 1819 à 10 heures du matin, précise Gérard Norroy, dans son étude de 2020.
Parmi les présents se trouvent Sarrazin, François Munier (1783-1863), Gentil, Gugnon, Herpin. Le désir de renouer avec le glorieux passé de la société de l’Ancien Régime animait ces Messins, sans doute soucieux aussi d’effacer le retard pris sur Nancy et d’autres villes de province. Un règlement fut ébauché et on fixa une prochaine réunion au 4 avril. Les mêmes, accrus de quelques autres doctes personnalités, procèdent à là création d’une Société des amis des lettres, sciences et arts, dont ils mettent au point le règlement au cours des séances suivantes. On désigne le vieux M. de Saudray président honoraire, M. de Sarrazin président, Thiel vice-président, Mâcherez trésorier, et Herpin secrétaire ; on crée un comité chargé de prendre rendez-vous avec le maire pour l’informer”.
Aussitôt, le maire de Metz, M. de Turmel (1770-1848), donne son aval et transmet au préfet, Hervé Clérel de Tocqueville (1772-1856) un avis favorable à la reconnaissance publique d’une Société, qui, écrit-il, bannissant tout débat politique ou religieux de ses réunions, « ne peut être jamais dangereuse » ; à son tour, le préfet transmet avec avis favorable la demande au ministre de l'Intérieur qui, par un arrêté du 22 mai 1819, autorise la nouvelle Société sous le titre de "Réunion des amis des lettres. sciences et arts". Turmel et De Tocqueville sont tous deux nommés membres honoraires.
Dans les cours industriels municipaux dispensés aux ouvriers messins entre 1825 et 1835, Mâcherez enseigne l'arithmétique appliquée aux spéculations industrielles et commerciales. De 1831 à 1835, son fils Simon Mâcherez (1814-1884) reprend les enseignements d'arithmétique, alors que lui-même enseigne la grammaire deuxième année. Il publie au moins quatre livres, parus entre 1818 et 1848, dont "Élémens d'astronomie et de géographie" publié à Metz en 1822, aussi chez Hadamard. Auteur également d'un livre de fables paru chez Lamort en 1848, Dominique Mâcherez décède à Metz en 1857.
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Prénom et nom de naissance
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Dominique Mâcherez
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Prénom
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Dominique
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Nom de famille
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Mâcherez
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Année de naissance-décès
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1785-1857
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Année de naissance
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1785
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Année de mort
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1857
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Profession
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Enseignant
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Domaine d'activité
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Arithmétique
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Littérature
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Grammaire
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Nom dans la base
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Mâcherez, Dominique (1785-1857)