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Description
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Jean François Louis Saint-Loup nait le 30 novembre 1831 à Vuillafans dans le Doubs de son père Jean-Louis, médecin et de Rose-Delphine Degoux. Il fait ses études au lycée de Besançon où il obtient un baccalauréat ès sciences mathématiques le 26 avril 1852. Il est ensuite admis en 1852 à l’École normale supérieure en section de sciences. Saint-Loup débute ensuite sa carrière comme professeur de mathématiques spéciales au Lycée de Strasbourg en 1855, est reçu agrégé en 1856. Il soutient à Paris le 17 août 1857 une thèse de doctorat ès sciences mathématiques : "Sur une nouvelle méthode pour le calcul des perturbations du mouvement des planètes", doublée d'une thèse de géométrie : "Sur les propriétés des lignes géodésiques".
Saint-Loup est ensuite nommé professeur de mathématiques spéciales à Lille en 1857, puis professeur à Strasbourg en 1858. En 1859, conjointement avec Dagobert Bach (1813-1885), il publie à l'usage des candidats aux Écoles polytechniques et normale : "Traité des surfaces du second ordre , et développements de géométrie analytique à trois dimensions". Plusieurs autres cours suivent à l'usage des candidats. En 1860, Louis Saint-Loup épouse à Strasbourg Alice Marie Henriette Lichtlin (1842-1897), fille de banquier émigré à Alger.
Saint-Loup intègre le lycée de Metz en janvier 1864, en une période de vive concurrence entre le lycée et le collège Saint-Clément. En 1866, Saint-Loup quitte Metz pour rejoindre le lycée Bonaparte (Condorcet) où il enseigne dans des classes de quatrième, troisième et philosophie. En 1866, il est nommé chargé de mathématiques appliquées à la faculté des sciences de Strasbourg. Il devient titulaire de la chaire en 1869. En 1871, il rejoint la Faculté des sciences de Poitiers sur un poste similaire. En 1872, il est nommé professeur d'astronomie à Besançon. A Besançon, il cumule les salaires de professeur et de directeur de l’observatoire (1877), sans cependant donner satisfaction dans ce dernier emploi.
Il accepte ensuite en 1881 le poste de professeur d'astronomie à Clermont; pour ensuite enseigner la mécanique rationnelle (1886). Nommé doyen de la Faculté de mathématiques, il s'engage ensuite en politique. Premier adjoint au maire, il constitue une liste aux élections municipales de 1888, sans rencontrer le succès. A sa demande, le 5 décembre 1889, il est nommé à l’école des sciences d’Alger, puis il revient à Besançon en 1891 où il reste jusqu’à sa retraite en 1901. Saint-Loup est nommé chevalier de la légion d’honneur le 9 octobre 1900. Il décède à Vuillafans dans le Doubs le 29 octobre 1913.
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Prénom et nom de naissance
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Louis Saint-loup
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Prénom
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Louis
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Nom de famille
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Saint-loup
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Année de naissance-décès
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1831-1913
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Année de naissance
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1831
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Année de mort
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1913
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Époux(se) ou conjoint(e)
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Lichtlin, Alice Marie Henriette (1842-1897)
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Formation
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École normale supérieure
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Profession
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Enseignant
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Domaine d'activité
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Mathématiques
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Mécanique
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Astronomie
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Nom dans la base
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Saint-Loup, Louis (1831-1913)