Savart, Félix (1791-1841)

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Description
Félix Savart nait le 30 juin 1791 à Mézières et décède le 16 mars 1841 à Paris. Il est le fils de Gérard Savart, fabricant d'instruments pour l'École d'application de Metz et de Marie Marguerite Maugérard. En 1808, il termine ses études au lycée de Metz. Porté vers les sciences naturelles, il choisit d’entrer comme élève chirurgien à l’hôpital militaire de Metz. Il devient pendant deux ans sous-aide chirurgien. En 1810, il devance son incorporation au titre de la conscription obligatoire et devient chirurgien lors de plusieurs campagnes napoléoniennes. Lors de la Restauration, il suit des études de médecine à Strasbourg pour devenir docteur en 1816 et pratiquer la médecine à Metz.

Felix Savart traduit en français "De Medicina", un traité médical de l'encyclopédiste romain Aulus Cornelius Celsus. Il installe un laboratoire et construit son premier violon sur les bases de principes mathématiques. En 1819, Félix Savart se rend à Paris où il a l'occasion de suivre les cours de physique de Jean-Baptiste Biot (1774-1862) à la Faculté des sciences de Paris. Ce dernier présente son mémoire sur les instruments à cordes à l'Académie des sciences. Ils formulent ensemble la loi de Biot-Savart, sur le magnétisme créé par un courant électrique. Cependant, la plupart de ses recherches traitent d'acoustique, du fonctionnement acoustique du violon et de lutherie. Savart s'établit à Paris en 1820 et enseigne la physique dans une institution privée, tout en poursuivant ses travaux en acoustique.

Savart est élu à la Société philomathique de Paris. De 1821 à 1841, il intègre l'Académie de Metz en tant qu'associé correspondant, alors que son père y est membre titulaire. Les responsabilités mentionnées sont successivement celles de "Professeur à Paris", "Membre de l'Institut à Paris". Il est en effet admis à l'Académie des sciences en 1827 pour ses travaux en acoustique. L'année suivante, il devient conservateur du cabinet de physique du Collège de France. On lui doit l'invention du sonomètre et l'unité de mesure pour les intervalles musicaux est nommée le savart. Il devient titulaire de la Chaire de physique générale et expérimentale du Collège de France en 1836, succédant ainsi à André-Marie Ampère. En 1838, sous la présidence de Becquerel, il est commissaire au Grand prix décerné en physique par l'Académie. En 1839, il est membre de la Royal Society de Londres.

Ses nombreuses contributions en physique portent sur l’électromagnétisme, l’étude des vibrations et de l’élasticité des solides, l'acoustique. Par la suite, il fera partie à l’Académie
des sciences dans la section d’astronomie et fera partie aussi du Bureau des longitudes. Il est élu membre étranger de la Royal Society le 30 mai 1839. Il laisse un traité d'acoustique inachevé. Il décède subitement à l’âge de 50 ans le 16 mars 1841. Nombre de ses travaux non publiés en physique expérimentale seront découverts en particulier par son frère Nicolas Savart.
Prénom et nom de naissance
Félix Savart
Prénom
Félix
Nom de famille
Savart
Année de naissance-décès
1791-1841
Année de naissance
1791
Année de mort
1841
Formation
Lycée de Metz (1804-)
Faculté de médecine de Strasbourg
Profession
Médecin
Enseignant
Conservateur de musée
Domaine d'activité
Médecine
Physique
Acoustique
Lutherie
Distinction reçue
Chaire de physique générale et expérimentale du Collège de France
Membre étranger de la Royal Society
Rue Félix Savart à Mézières
Nom dans la base
Savart, Félix (1791-1841)