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Liste des professeurs de mathématiques du Lycée de Metz (1804-1870)Jeu de données; 2024; Rollet, Laurent;En activité au lycée de Metz entre 1804 et 1870, 32 professeurs de mathématiques et de dessin linéaire sont référencés par Laurent Rollet. Le tableau est mis en forme pour faciliter d'éventuelles réutilisations.
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Les dynamiques d’une offre locale d’enseignement. Le cas des mathématiques à Metz (1750-1870)Diaporama; 2017; Bruno, Olivier; Rollet, Laurent;Ce diaporama appuie une présentation orale faite par Olivier Bruneau et Laurent Rollet, lors du colloque final de MathsInMetz en 2017
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X. Les enseignants de mathématiques du lycée de Metz (1804-1870)Chapitre; 2017; Rollet, Laurent;Ce chapitre propose une étude des parcours de carrière des enseignants de mathématique au lycée de Metz. Il se focalise sur les trajectoires nationales mais également sur leurs circulations au sein des établissements d'enseignement existant à Metz, tout particulièrement les écoles militaires. À partir de 1795, les écoles centrales remplacent progressivement les anciens collèges dans les départements français. En 1797, plus de soixante villes françaises accueillent un établissement de ce type. C'est le cas de Metz. Cependant, ce nouveau type d'établissement est loin d'y faire l'unanimité. En mai 1802, durant la période du Consulat, les écoles centrales sont supprimées et le gouvernement institue un vaste mouvement de création de lycées dans une logique de reprise en main et de centralisation. Pourtant, en dépit d'une forte mobilisation politique et financière, Metz n'apparait pas dans la première liste des villes bénéficiant de la création d'un lycée. Après protestation, elle obtient finalement gain de cause et le lycée ouvre ses portes en 1804, avec environ 200 élèves.
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IX. L'activité et la sociabilité mathématiques à Metz entre 1821 et 1870 vues à partir des Mémoires de l'Académie de MetzChapitre; 2017; Nabonnand, Philippe;L'intention de ce chapitre est d'examiner quelles formes de sociabilité mathématique transparaissent à partir du journal édité par l'Académie de Metz, quelles mathématiques circulent par l'intermédiaire de ce vecteur, quels acteurs se mobilisent autour de questions relevant des sciences mathématiques, qu'il s'agisse d'enseignement, de vulgarisation ou de recherche. La première partie présente l'Académie nationale de Metz et son rapport aux sciences mathématiques en insistant sur les cours industriels, dont la création et l'animation occuperont l'Académie pendant une quinzaine d'années. Dans un second temps, les Mémoires sont interrogés plus généralement, en recherchant d'abord la présence des mathématiques, puis en s'intéressant aux différents acteurs qui publient des contributions ou qui apparaissent dans les rapports engageant l'Académie.
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VIII. D'Attel de Luttange ou l'échec d'une sociabilité mathématiqueChapitre; 2017; Bruneau, Olivier;Jean François Didier d'Attel de Luttange est latiniste, helléniste, numismate, bibliophile, mathématicien et romancier. Membre résidant de la Société nationale des antiquaires de France en 1829, il n'est plus cité dans la liste des membres après 1859. L'érudit écrit plusieurs ouvrages mathématiques : Détermination du premier point de la quadratrice (1842), Essai sur quelques problèmes résolus par la géométrie plane, précédé de considérations sur le rapport qui existe entre la division duodécimale de la circonférence et les polygones que l'on sait inscrire (1842), Inscription de l'ennéagone et de quelques autres polygones par la géométrie plane (1850 et 1856). Il mène plusieurs tentatives infructueuses afin de faire reconnaitre la valeur de ses travaux par la communauté mathématicienne.
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VII. Metz, ville scientifique et ville d'édition : le cas de Poncelet et de son réseau savant messinChapitre; 2017; Chatzis, Konstantinos; Préveraud, Thomas; Verdier, Norbert;La première partie du chapitre décrit Poncelet et le cercle messin de ses relations savantes. La seconde partie décrit et commente les éditeurs, graveurs et imprimeurs avec lesquels Poncelet travaille pour publier ses ouvrages.
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VI. Metz, ville d'édition mathématiqueChapitre; 2017; Chatzis, Konstantinos; Préveraud, Thomas; Verdier, Norbert;Les gens du livre mathématique à Metz incluent au XVIIIème siècle des imprimeurs, des graveurs sur plaque de cuivre et des libraires qui travaillent pour certains de commandes officielles, en provenance des administrations locales. Des revendeurs en étalage de livres neufs ou d'occasion ainsi que des colporteurs complètent le portrait de l'activité éditoriale. En 1821, la lithographie est introduite à Metz par Robert Tavernier et Robert Dupuy. Les imprimeurs et libraires doivent obtenir une licence pour exploiter la technique. Au-delà de la production scientifique, la lithographie devient appliquée à la production de gravures populaires. En 1847, Metz compte huit imprimeurs, onze imprimeurs lithographe et quinze librairies. Les activités des graveurs et lithographes messins dans les domaines des publications mathématiques et techniques sont recherchés à l'aide de documents d'archives.
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V. Claude-Lucien Bergery : œuvre sociale et pédagogie mathématique à MetzChapitre; 2017; Vatin, François;Dans ce chapitre du livre collectif écrit par François Vatin, la conception de l'enseignement des mathématiques développée par le polytechnicien Claude-Lucien Bergery (1787-1863) est développée. Professeur à l'École régimentaire d'artillerie en 1817, fondateur des cours publics qui durèrent de 1825 à 1835, mais aussi de son École normale en 1832 se montre fort actif. Dans une première partie, la genèse des cours publics est retracée, en rapprochant cette démarche du projet national porté par le polytechnicien Charles Dupin, à partir de 1818. Dans les deuxièmes et troisièmes parties, la conception pratique des mathématiques développée par Bergery est présentée à travers les exemples de sa définition du "travail mécanique" et de sa conception morale du calcul des probabilités. La dernière partie présente les conflits qui, en 1835, opposèrent Bergery à Poncelet et expliquent sa démission de l'Académie de Metz en novembre.
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IV. L'école gratuite de dessin de Metz et la formation mathématique des ouvriers (1817-1850)Chapitre; 2017; Enfert, Renaud d';Fondée en 1814 par Nicolas Madot (1767-1815) avec le soutien de la municipalité, l'école de dessin doit dispenser un enseignement graphique gratuit aux ouvriers et artisans. Les dessins techniques et artistiques sont enseignés. Les enseignements portent sur le dessin, l'architecture, la coupe des pierres et bois (stéréotomie) ainsi que les levers de plans. Cependant, Madot décède en 1815, un an après la création de l'école. Robert Dupuy (1795-1812) prend alors sa succession et assure les fonctions de professeur et de directeur de l'école. Celle-ci gagne progressivement en notoriété et fréquentation. Une formation mathématique aussi bien théorique que pratique est aussi proposée. Un enseignement technique industriel distinct devient proposé à partir de 1835. L'école municipale contribue à la formation d'un courant graphique artistique reconnu au niveau national, appelé ultérieurement l’École de Metz. Parmi les artistes anciens élèves, il est possible de citer Laurent-Charles Maréchal (1801-1887). En 1846, Dupuy change de région et Auguste Migette (1802-1884) enseigne à sa place pendant quelques années.
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III. L'enseignement mathématique dans les écoles primaires messines (1817-1850)Chapitre; 2017; Willette, Claire;Lors de la Restauration, l'enseignement primaire de masse se développe en France, notamment à l'aide du mode mutuel. Sous l'appellation "mathématiques", nous regroupons l'enseignement de l'arithmétique, du système métrique, du dessin linéaire et, le cas échéant, l'enseignement de la géométrie et de l'algèbre. La place occupée par les mathématiques dans les écoles primaires messines est étudiée, entre 1817 - début de l'enseignement primaire de masse et 1850 - date d'une formation en trois ans des élèves-maîtres et des débuts de l'École normale pour les institutrices.
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II. La famille Gardeur-Lebrun, de MetzChapitre; 2017; Delcourt, Jean;Entre le début du XVIIIe et le début du XIXe siècles, trois générations d'ingénieurs, d'enseignants, de militaires se sont succédées, issues de la même famille messine. Le parcours des Gardeur-Lebrun est exemplaire et montre comment ces carrières se font et se défont à partir d'une importante ville de Lorraine. Derrière Louis Gardeur Le Brun, Plusieurs membres de cette famille essaiment en plusieurs lieux, participent à l'essor du corps des Ponts et Chaussées, à l'enseignement des mathématiques et des sciences de l'ingénieur, au fonctionnement de l'École polytechnique à l'issue de la Révolution.
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I. La circulation des enseignants de mathématiques à Metz autour de 1800Chapitre; 2017; Bruneau, Olivier;La période étudiée va du milieu du XVIIIe jusqu’à la fin de l’Empire. Elle est riche en changements politiques importants qui ont des répercussions fortes quant à la modification des pratiques éducatives et provoquent de surcroît une mobilité significative. En effet, lors de la Révolution française, les sociétés savantes et les collèges royaux disparaissent. À la place, émergent les écoles centrales; les écoles militaires quant à elles perdurent plus ou moins mais elles ne sont pas exemptes d’évolutions. Puis lors du consulat, l’école centrale est remplacée par le lycée et une faculté des sciences est créée. Les trajectoires professionnelles de plusieurs enseignants de mathématiques, de même que l'évolution des institutions éducatives repérées au cours du projet de recherche sont résumées dans ce chapitre.
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Introduction - Metz, un cas d'écolesChapitre; 2017; Bruneau, Olivier; Rollet, Laurent;Cet ouvrage entend apporter une contribution originale en offrant aux historiens des mathématiques de multiples informations sur quantité d'acteurs peu connus, et des pistes pour mieux comprendre les circulations d'enseignants, d'étudiants, d'ouvrages, de revues, dans l'espace mathématique national. La structure globale de l'ouvrage de même que les auteurs sont présentés. En annexes, sept tableaux prenant en compte les structures éducatives et les acteurs sont dressés.
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Mathématiques et mathématiciens à Metz (1750-1870). Dynamiques de recherche et d'enseignement dans un espace localLivre collectif; 2017; Bruneau, Olivier; Rollet, Laurent; Delcourt, Jean; Willette, Claire; Enfert, Renaud d'; Chatzis, Konstantinos; Préveraud, Thomas; Verdier, Norbert; Nabonnand, Philippe; Vatin, François;Tout au long du XIXe siècle, la ville de Metz est régulièrement décrite comme une ville essentiellement militaire et scientifique. La présence de nombreuses garnisons, de plusieurs écoles militaires, dont l'École d’application de l’artillerie et du génie, justifient sans doute le qualificatif de militaire. Mais qu’en est-il de ce qualificatif de scientifique ? La présence continue de nombreux mathématiciens dans les écoles militaires, dont plusieurs très importants, constitue probablement un élément de la réponse, tout comme l’existence éphémère d’une faculté des sciences. On pourrait également invoquer le rôle essentiel joué par le lycée, notamment à travers ses succès aux concours d’entrée aux grandes écoles du gouvernement. C’est sur la base de ce constat que cet ouvrage a vu le jour: étudier sur la longue durée, entre 1750 et 1870, les modalités d’enseignement et de recherche dans une ville de province, décentrer le regard de Paris et de ses élites, explorer le déploiement et la circulation des mathématiques au sein d’un territoire régional. Entre la fin du XVIIIe siècle et la guerre de 1870, la ville de Metz constitue un pôle mathématique de première importance. Disposant de nombreuses institutions d’enseignement, civiles et militaires, elle accueille des mathématiciens importants (Jean Victor Poncelet, Claude Lucien Bergery, …) et ceux-ci y produisent des recherches de premier plan qui se diffusent également par leurs enseignements. La ville bénéficie par ailleurs de la présence de plusieurs libraires et imprimeurs dont les activités contribuent à la circulation des livres et des idées. Enfin, du fait de leur rôle central dans le paysage académique et institutionnel local, les polytechniciens en activité à Metz prennent une part active dans la diffusion des sciences à travers l’expérience des cours pour ouvriers. À travers différentes études de cas, cet ouvrage collectif entend apporter une contribution originale aux recherches portant sur l’histoire des pôles scientifiques de province tout en offrant aux historiens des mathématiques des pistes pour mieux comprendre les circulations – d’enseignants, d’étudiants, d’ouvrages, de revues, etc. – dans l’espace mathématique national.
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Les sciences dans l'enseignement secondaire français – Textes officiels. Tome 1 : 1789-1914Livre; 1995; Belhoste, Bruno; Balpe, Claudette; Laporte, Thierry;On a dit parfois que le XIXe siècle était le siècle de la science. Pourtant, après l'épisode sans lendemain des écoles centrales, l'enseignement scientifique occupe une place marginale dans les lycées et les collèges. Dépendant d'abord presque exclusivement des classes préparatoires, il se développe surtout, après l'abandon de l'éphémère «bifurcation», dans les classes de l'enseignement secondaire spécial puis moderne et ne devient une composante majeure de la culture secondaire qu'après 1900. En rassemblant et commentant les principaux textes officiels consacrés aux sciences dans l'enseignement secondaire entre 1789 et 1914, cet ouvrage éclaire un aspect important mais peu connu tant de la vie scientifique que du système scolaire français au XIXe siècle.
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[Plan relief représentant la ville de Metz entre 1820 et 1850 au Musée de la Cour d'Or]Plan relief; 1991-2000; François, Marcel; Louis, Raymond; Mittelheisser, Bernard;Matière : bois Taille : L. 6,10 m ; l. 5,35 m Acquisition : dépôt de la ville de Metz en 2023 Localisation : Musée de la Cour d'Or, salle 28 Un plan relief représentation de Metz durant les années 1820-1850 est visible au Musée de la Cour d'Or de Metz. Il s'agit d'une copie fabriquée de 1991 à 2000 par des agents de la ville de Metz à partir de l'original, conservé aux Invalides à Paris, et de plusieurs documents d'archives. A l'origine, les plans-reliefs appartenaient à la prestigieuse collection royale fondée en 1668 par Louis XIV. Ils étaient alors exécutés par les ingénieurs du roi, au fur et à mesure qu'ils procédaient à l'aménagement des villes fortifiées frontalières et maritimes, selon le système établi par Vauban. Ces plans avaient une vocation militaire, ils servaient d'outil de réflexion stratégique. Ils furent utilisés jusqu'à la guerre de 1870, date à laquelle les stratégies sur la fortification des places durent être révisées.
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Effectif des collèges et scolarité aux XVIIè et XVIIIè siècles dans le Nord-Est de la FranceArticle; Recherche quantitative; 1955; Dainville, François de (1909-1971);La présente étude apporte des données inédites sur les effectifs et la qualité des collégiens du nord-est de la France, aux XVIIème et XVIIIème siècles. Elle prend comme source les rapports triennaux envoyés par les établissements jésuites à Rome. Pour la Province de Champagne, ceux-ci contiennent notamment les effectifs des élèves, ainsi que la profession des parents.
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Effectif des collèges de la Province jésuite de Champagne, 1629-1765Jeu de données; 1955; Dainville, François de (1909-1971);Issu de travaux de François de Dainville datés de 1955, ce tableau contient des statistiques sur les effectifs des élèves qui suivent leur scolarité dans les collèges jésuites de la Province de Champagne, de 1629 à 1765, époque du premier collège jésuite de Metz. L'imprimé est scanné et transcrit au format HTML. Le tableau montre que les effectifs des élèves du Collège jésuite de Metz croissent progressivement, de 140 à 430 entre 1629 et 1743, puis décroissent pour atteindre 300 élèves lors de la fermeture en 1762. La concurrence d'autres collèges tenus par les Dominicains, les chanoines de Saint-Vannes, les chanoines de Saint-Sauveur, apparus dans cette période, de même que le développement de l'antijésuitisme explique sans doute ce relatif déclin. Alors que la Province de Champagne se montre recréée dès 1850, un deuxième collège jésuite verra le jour à Metz lors du second Empire, en 1852.
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L'école centrale de la Moselle, par Paul ChevreuxArticle; 1914; Chevreux, Paul (1854-1913);Chevreux (P.), L'école centrale de la Moselle, La Révolution française, 1914-II, p294-318. La loi portant création des Écoles centrales date du 3 brumaire an IV (25 octobre 1795). L'installation de l’École centrale de la Moselle eut lieu moins d’un an après, au mois de juin 1796. Dès le mois de mars 1796 (le 1°” germinal an IV), le Conseil des Cinq-Cents, considérant l'urgence de l’organisation des Écoles centrales, avait confié aux jurys d’instruction, établis par la loi du 3 brumaire, le soin de choisir et de nommer les professeurs de ces écoles. A Metz, le jury d'instruction, nommé dans la séance du 3 prairial an IV (22 mai 1796) de l'Administration centrale, se compose de Marchant, père - médecin, Lebrun - ingénieur de la commune de Metz, et Bauzin - citoyen de la commune.
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La législation de l'instruction primaire en France depuis 1789 jusqu'à nos jours. Recueil des lois, décrets, ordonnances, arrêtés, règlements. suivi d'une table. et précédé d'une introduction historiqueLivre; Lois et règlements; 1889-1902; Gréard, Octave (1828-1904);7 vol. ; in-8. Seconde édition. La BnF a choisi de numériser la seconde édition du monumental recueil législatif de Gréard sur l'instruction primaire en France. La première édition datée de 1878 observe un découpage différent et peut être consultée chez Google. Les lois, décrets, ordonnances, projets de lois, circulaires sont classé par période, transcrits et annotés, en général de manière partielle, pour certains de manière intégrale. Plusieurs textes concernent l'enseignement en général, secondaire et supérieur, l'enseignement privé et public. Parmi les informations diverses, des lois et projets de loi, des grades et traitements salariaux, méthodes pédagogiques, catalogues de livres recommandés par l'administration pour les bibliothèques des écoles primaires. Octave Gréard se présente lui-même, dans les premières éditions de son ouvrage, comme "Inspecteur général de l'Instruction publique, Directeur de l'Enseignement primaire de la Seine". Il fut aussi membre de l'Académie française et de l'Académie des Sciences morales et politiques. A partir de 1868, haut-fonctionnaire du ministère de l'Instruction publique, il contribue à élaborer une nouvelle organisation des écoles primaires en trois cycles de deux ans chacun (cours élémentaire, cours moyen et cours supérieur) aboutissant au certificat d'études.
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Dictionnaire biographique de l'ancien département de la Moselle contenant toutes les personnes notables de cette régionDictionnaire biographique; 1887; Quépat, Nérée (pseudonyme); Paquet d'Hauteroche, René (1845-1927);René Paquet d'Hauteroche, débute son dictionnaire biographique de l'ancien département de la Moselle en 1887, paru sous le pseudonyme de Nérée Quépat, par les mots suivants : "Depuis la publication de la Biographie de la Moselle, de E. A.-Bégin (1829-32), il n'a été fait aucun travail biographique d'ensemble sur cette région célèbre. Ce livre est le fruit de plusieurs années de recherches assidues et opiniâtres. Je le dédie aux Messins qui, je l'espère, l’accueilleront favorablement." Les biographies de plusieurs centaines de notables mosellans figurent dans cet ouvrage de près de 600 pages qui constitue une référence.
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Bulletin des lois de la République. États d'alsaciens et de mosellans qui ont opté pour la nationalité française (1872)Article législatif; Lois et règlements; 1872; France;État des Alsaciens et de Lorrains qui ont opté pour la nationalité Française en exécution du traité 10 mai 1871 , ratifié par la loi du 18 du même mois et de la convention du 11 décembre 1871, ratifié par la loi du 9 janvier 1872. En exécution de l'article 2 du traité de Francfort du 10 mai 1871 et de l'article 1 de la convention additionnelle du 11 décembre 1871, les individus nés dans les territoires annexés par l'Empire allemand (Haut-Rhin et Bas-Rhin, Moselle), militaires y compris, disposaient de la faculté d'opter, avant la date du 1er octobre 1872. Ceux qui voulaient conserver la nationalité française devaient être domiciliés ou se domicilier en France non annexée, aux colonies ou à l'étranger. Ils devaient faire, avant le 1er octobre 1872 (pour ceux qui résidaient en Europe) ou le 1er octobre 1873 (pour ceux qui résidaient hors d'Europe), une déclaration d'option pour la nationalité française auprès du directeur du « cercle » Kreisdirektor (équivalent du sous-préfet) dont dépendait la commune qu’il leur fallait alors quitter (territoires annexés), ou du directeur de la police (villes de Metz et Strasbourg); à la mairie de leur domicile (France métropolitaine, colonies); auprès des ambassades et consulats français (étranger). Il est donc plus difficile d’opter devant les autorités allemandes, le chef-lieu pouvant être éloigné du domicile, qu'en territoire français. Entre 1871 et 1873, près de 1 865 000 ressortissants français originaires d’Alsace-Lorraine sont concernés par la question. Opter pour la nationalité française signifiait pour les Alsaciens-Lorrains des territoires annexés émigrer. Les « originaires » restant domiciliés dans les territoires cédés n'avaient aucune déclaration à faire auprès des autorités françaises pour perdre leur nationalité française. Plusieurs sources permettent, pour les généalogistes et les historiens, d'accéder à la liste des optants. Les sources originales sont conservées en sous-série BB31 aux Archives nationales (site de Paris). Numérisée par la BnF, la loi du 9 janvier 1872 liste la plupart des optants pour la nationalité française. 424 états nominatifs ont été publiés hebdomadairement, au fur et à mesure de l’enregistrement des déclarations (30 juin 1872-28 août 1873). Chaque "état" est constitué d'un ensemble de 900 individus environ. Si bien que le nombre total des optants pourrait être estimé à 381 600 environ. Cependant, dans son étude de 2020, Benoît Vaillot estime que l’option a engendré l’émigration définitive de plus de 130 000 habitants d’Alsace-Lorraine entre 1871 et 1873, dont près d’un tiers de mineurs fuyant, avant toute chose, le service militaire en vigueur dans l’Empire allemand. Les populations urbaines de Metz et Strasbourg furent particulièrement concernées. Parmi les familles en relation avec MathsInMetz, il est possible de retrouver dans les optants celle du dessinateur et cartographe de l'école d'application "Steff", du lithographe et imprimeur Nouvian, etc.
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Environs de Metz, à l'échelle d'un pour 80.000. Dessinée d'après la carte de l'Etat-Major / Mise à jour et complétée par L. SteffCarte géographique; 1871;Sur la base d'une carte d'état-major, Louis-Nicolas Steff réalise en 1871 une carte polychrome 4 couleurs de Metz et de ses environs au 1/80000, qui n'est pas sans rappeler celle réalisée quelques années auparavant par Kaeppelin et Cie, au 1/20000. Steff est dessinateur à l'école d'application, placé sous la direction de Goulier, professeur de topographie et levers. Il travaille aussi à Metz et publie des cartes, plans de la ville et de ses environs, mises en vente chez Lorette en Nouvian. Imprimerie et lithographie Seyvereins à Bruxelles. Sa carte met bien en évidence le réseau ferré construit à partir de 1850, date de l'ouverture de la ligne Metz-Nancy. Une ligne conduit à Luxembourg, une autre à Sarrelouis, une troisième à Reims. Les bacs pour le franchissement de la Moselle sont indiqués.
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Médaille commémorative de Jean Victor Poncelet, Membre de l'InstitutPortrait en médaille; 1868; Oudiné, Eugène-André;Médaille en cuivre, publiée par l'Académie des sciences, l'année suivant le décès. Avec inscriptions : Jean-Victor Poncelet. Membre de l'Institut Né à Metz 1788 Lieutenant du génie 1812 Professeur à l'école de Metz 1824 Membre de l'Académie des Sciences 1834 Professeur à la Faculté des Sciences de Paris 1837 Représentant du peuple 1848 Général de Brigade 1848 Commandant de l'École Polytechnique 1848-1850 Gd Or de la légion d'honneur 1853 Mort le 23 Xbre 1867