Blanc, Jean-François (1800-1886)

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Description
Jean-François Blanc nait à Rochefort-sur-Mer (Charente-Inférieure) le 18 brumaire an VII (9 novembre 1800) où ses parents étaient commerçants. Il fut orphelin de bonne heure. En 1812, après concours, il devient titulaire d'une bourse d'état et entre à l’École des arts et métiers de Châlons-sur-Marne, lieu où se déroule toute sa scolarité. A l'issue de ses études, il devint en 1820 directeur d’une filature localisée dans la Meuse. Vers 1823, Jean-François Blanc s’installe à Metz où il occupe un emploi à l’Intendance militaire. Il donne en même temps des leçons de mathématiques, puis de dessin à l’École municipale de dessin de Dupuy. Il y enseigne la géométrie descriptive et le dessin linéaire. Il entre ensuite, comme rédacteur au journal dans "L’Indépendant de la Moselle", feuille officieuse de la Préfecture, avant de quitter cet emploi car la ligne du journal ne lui semble pas assez libérale. Il prend part à la rédaction de "L'Indépendant de l'Est". En 1829, Blanc présente un mémoire au concours de l’Académie sur le sujets des méthodes d’enseignement du dessin linéaire aux ouvriers et il obtient ainsi la médaille d'or. Il devient artiste agrégé de l’Académie de Metz en 1829, membre titulaire en 1830.

Après la révolution de Juillet, le comité constitutionnel de Metz lui offre la rédaction du "Courrier de la Moselle" : il accepte le 1er février 1831, démissionne en 1832 de l'école de dessin de Dupuy et conserve cette fonction de rédacteur en chef jusqu’en 1872, de propriétaire de 1831 à 1869. En 1845-1846, François Blanc occupe les fonctions de secrétaire de l'Académie de Metz. Il publie cette même année son rapport "Sur la Société pour l'Instruction élémentaire". De 1848 à 1852, Le Courrier de la Moselle devient alors un journal très favorable au socialisme et aux ouvriers. À partir de la fin de nombre 1848, le journal se voulut simplement « social » mais il resta violemment anticlérical et laïque. Blanc fit l’objet de nombreux procès ; vers 1850, il sera même condamné à quinze jours de prison. Jusqu’en 1862, Le Courrier sera le seul journal d’opposition, à Metz.

Blanc se tourne également vers les métiers de l'impression de lettre. Le 30 août 1854, il rachète l'imprimerie de Sigisbert Lamort (1795-1862). Il acquiert ainsi le contrôle sur toute la chaîne du Courrier de la Moselle, ainsi que l'impression d'autres périodiques. L'Académie de Metz, de 1854 à 1870 inclusivement, le choisit comme éditeur et imprimeur. Dans le domaine des assurances, il imprime de 1850 à 1870, avec une parution tous les 4 ans, de "Société de prévoyance et de secours mutuels de Metz. Calcul du taux des pensions" par Isidore Didion. À l’exposition universelle de Metz en 1861, il obtient pour ses produits typographiques une médaille d’argent de 2e classe. L'imprimerie est revendue en 1869, année de son départ à la retraite.

Suite au traité de Francfort, François Blanc s'établit de même que sa famille à Nancy en 1872. Il est alors admis à l'Académie de Stanislas au même titre que d'autres membres de l'Académie de Metz réfugiés. En 1878, il est nommé membre honoraire de l'Académie de Metz. Il publie des poèmes, ainsi que plusieurs notices nécrologiques des membres de l'Académie de Metz. Il décède à Nancy le 12 août 1886, âgé de 86 ans.
Prénom et nom de naissance
Jean-François Blanc
Prénom
Jean-François
Nom de famille
Blanc
Année de naissance-décès
1800-1886
Année de naissance
1800
Année de mort
1886
Formation
École des arts et métiers de Châlons-sur-Marne
Profession
Journaliste
Enseignant
Typogrphe
Domaine d'activité
Géométrie
Dessin linéaire
Journalisme
Édition
Imprimerie
Nom dans la base
Blanc, Jean-François (1800-1886)