-
Description
-
Fils de Louis Gardeur dit Le brun, Claude naît le 30 octobre 1745, à Metz. Dans le cadre de sa formation, d’après les plans de Blondel, il dessine en 1766 "Élévation de la façade de l’Hôtel de ville situé en face de la cathédrale". Sur les traces de son père, il devient maître de dessin le 12 mai 1768, puis répétiteur (27 juillet 1775) à l'École royale d'artillerie. Il devient membre de la Société royale des sciences et des arts de Metz en 1778. Lors de son discours de réception, il propose la traduction d'un traité de trigonométrie sphérique du jésuite Boscovitch. Le 12 juillet 1781, il est nommé professeur de mathématiques à l'École d'artillerie. Il épouse à Vaux le 14 août 1781 Elisabeth-Charlotte- Gabrielle Grosset (1761-1833) fille de Jean-Baptiste, conseiller du roi, notaire à Metz, et d’Anne Plaisant. Ils eurent cinq enfants dont quatre fils. En 1785, il donne des cours préparatoires à l'École de mathématiques de l'Abbaye Saint-Clément, en vue de préparer les élèves à l'examen d'entrée.
À partir de 1786, Claude Gardeur-Lebrun supervise aussi certains projets d'urbanisation de la ville de Metz. Il travaille notamment sur la rotonde de la Cathédrale Saint-Étienne de Metz, édifice qu'il préservera plus tard des destructions révolutionnaires. Il fit à la première académie plusieurs communications : Mémoire sur les moulins de Metz situés sur la Moselle ; Description d'un syphon de son invention ; Considérations sur quelques mesures en usage dans le commerce; Mémoire sur la construction de bains Publics à Metz, ces deux derniers publiés dans les Affiches des Evêchés et de Lorraine en 1782 et 1785. Comme architecte, il trace les plans de nombreuses rues et places de Metz. Il dessine les façades des vieilles maisons existantes à Metz au moment de la Révolution (rassemblées par Jean-Julien Barbé dans un Album publié en 1928). De 1796 à 1801, Claude Gardeur-Lebrun s'implique dans la mise en place de l'École centrale de la Moselle, localisée dans l'ancien couvent des Carmes déchaux, rue des Petits-Carmes. Il devient aussi examinateur messin au concours d'entrée à Polytechnique.
En 1794, son frère ainé Charles-Louis (1744-1801) avait été nommé à Paris Inspecteur des études l'École polytechnique. Le 29 fructidor an IX (16 septembre 1801), suite au décès de son frère, Claude quitte Metz avec sa famille pour occuper le poste d'inspecteur des élèves à l'École polytechnique, sur demande au Comité d'instruction. Ses quatre fils seront admis à l'école en 1801, 1803, 1808 et 1813. Les deux premiers décèdent alors qu'ils suivent leur scolarité. Claude Gardeur-Lebrun siège au Conseil de l'école jusqu'en 1816, année à laquelle il est nommé administrateur de l'établissement, à l'âge 71 ans. Lors de la Restauration, il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 18 août 1819 et prend sa retraite. Il décède à Paris en 1828.
-
Prénom et nom de naissance
-
Claude Gardeur-Lebrun
-
Prénom
-
Claude
-
Nom de famille
-
Gardeur-Lebrun
-
Année de naissance-décès
-
1745-1828
-
Année de naissance
-
1745
-
Année de mort
-
1828
-
Époux(se) ou conjoint(e)
-
Grosset, Elisabeth-Charlotte-Gabrielle (1761-1833)
-
Profession
-
Architecte
-
Enseignant
-
Domaine d'activité
-
Mathématiques
-
Distinction reçue
-
Légion d'honneur
-
Nom dans la base
-
Gardeur-Lebrun, Claude (1745-1828)
Gardeur-Lebrun, Antoine (1795-1880)
Abbaye Saint-Clément tenue par les Bénédictins (1669-1791)
École régimentaire d'artillerie de Metz (1801-1871)
École royale d'Artillerie de Metz (1720-1791)
Municipalité de Metz (1761-)